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On n'est pas coachés !

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« Moi qui balance entre deux ââââges, j’leur adresse à tous un messa-a-ageuh ! » Le coachérapeuthe / psycoachlogue (toujours « Toni R. Bon ») - Oyez mes cocoachés ! Même le bon sens si délicieusement populassier de vos vieux le chevrotait : « la valeur n’attend pas le nombre des années ». Dans ce monde 34.0, vous êtes les rois. Les dernières technologies du deep coaching font de vous des M2VM prêts à ascensionner avant leur majorité. Des Mquoi ? (non, lecteur impertinent, pas des «Moi 2 Vaux Mieux que vous tous réunis ») M2VM stands for « Meilleures Versions de Vous-Mêmes », pauvre normo. A 17 ans bien investis, t’as déjà achievé tes life goals, une communauté de followers monnétisés, trois tours du monde dans les deux sens, une product line déclinée et non déclinante, une value à sept chiffres... Harry Patoulèjour (quand même revenu) -  Argh, coachsy, arrête ! Déjà me prends pas pour un gogo : je connais Deep Coaching, j’avais fait une reprise rumba sur 45

Zèbresoin d’amouuuuur !

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A ne lire que si vos rayures vous semblent des barreaux. Et si vous êtes dans un bon jour. Le coachérapeuthe / psycoachlogue (appelons-le « Toni R. Bon ») : - Multipotes de tous pays, unifi ez-vous. Vous-même. J’entends : ramassez votre densité, tressez vos fils empêtrés en un faisceau de conviction et convainquez. Unissez vos multipes facettes en une clinquante boule de discothèque et faites danser autour de vous. Concentrez vos multiples rayons et faites chauffer la piste. Rassemblez-vous, redressez-vous et inspirez… les autres. Le/la HP qui essaie d’échapper à l’HP (mettons : « HP » comme Hors Parcours ou bien Harry Patoulèjour) : - T’es gentil, mais j’essaie déjà d’entrer dans la grande discothèque de ce monde normo-pensant étriqué de cerveaux gauches, tellement gauches ! Et le physionomiste à l’entrée n’étant pas vraiment zèbre, c’est pas vraiment gagné ! Toni R. Bon : - Allons ! Vous avez ce qu’il faut. Je vous le dis : Haut Potentiels (i

Cadrer pour libérer

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C’est en délimitant le champ d’action de mon enfant que je le libère. Souvent j’ai ressenti le poids du «mauvais rôle» à l’égard des enfants que j’ai eu à éduquer. Une intuition opiniâtre m’enjoint à chaque fois de fermer les livres consacrés au sujet pour agir directement. Je me retrouve donc régulièrement à brider l’élan spontané, préparer le terrain de jeu, filtrer leurs écrans comme leur assiette. Aurais-je un problème avec leur liberté, serais-je tenté de reproduire les brimades que j’ai moi-même connues? S’il est délicat de clamer que les enfants dérangent pour le moins la vie de leurs parents, nombre de parents conviendront que nos enfants apportent à la fois le pire et le meilleur dans nos foyers, suscitent les émotions les plus contrastées. Par eux la vie inonde nos existences de sa joyeuse impétuosité et ses terribles responsabilités. Avec eux, on en prend pour la vie comme on prend parti pour la vie. Il nous appartient

Affranchi

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A contempler la beauté sans mélange de chaque grain de lumière A flamber ton désir aux étreintes gourmandes A offrir ton corps nu à la bise du deuil A t’enivrer des infinies venelles de ta cité intérieure A parier sur d’improbables passerelles tendues vers le brouillard A détendre les amarres pour danser au clapotis du silence universel A t’agripper au ciel pour ne pas vaciller A préférer la chaleur des mains à l’inox des rambardes A accueillir la paix animale jusque en ton cœur A explorer chaque seconde jusqu’à son éternité A donner libre cours à la générosité de tes mains A connaître en ton sein les enfants du chaos A rire de l’espièglerie discrète des lundis épineux A t’immerger enfin dans son amour à elle Et celui qui l’infini a franchi Affranchi te voilà Affran chi ! Yann Declair

Résilience

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Hyène a des bien Du fond de mon éveil paradoxal Au fond de mes oreilles éclatent mille râles submergé des furies et sueurs sans rêve secoué des faux rires que Peur soulève assailli au coeur de remous sans trêve aplati d’horreur sous les coups je crève je le vois impassible, abyssal impuissant, tout présent ! Sur moi ruisselle le fatal, l’aplomb chancelle, inégal le plomb nivelle le moral, MAIS le fond révèle, intégrale, mon étincelle pascale il me voit coeur de cible Et si pâle un pour cent, mais vivant enhardi à la Source je me lève En un cri, à la course et au glaive Je combats mille corps sans mort Mon coeur va, cille fort encore Du fond de mon éveil paradoxal Surgit une merveille phénoménale ! Merci à Benoît

Savoir aimer ne pas savoir

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Savoir aimer ne pas savoir J’aurai enfin progressé dans mon savoir lorsque je verrai qu’être vivant, c’est ne pas savoir. Et que j’aimerai ça ! Je vous propose un postulat de départ :  je ne suis pas là pour être dans le plaisir en continu, je suis là pour expérimenter la palette des émotions. J e ne suis donc pas  maître du jeu, je sers plus grand que moi . en approfondissant, je voudrais dire qu'à travers moi, l’univers expérimente la matière. I l la rencontre, il la façonne. Je lui prête mes mains pour ce faire, à vrai dire je suis (de) ses mains – car nous sommes plusieurs ! Par ce jeu de mains,  je déploie pour lui mes dons, sachant que ces dons me viennent de lui aussi. J e me découvre ainsi à la rencontre du ciel et de la terre , d e l’esprit et de la matière, et c'est l'accomplissement de cette rencontre qui crée la joie. La joie, pas simplement le plaisir.  Il apparaît donc que ,  À l'image de l'enfer; ma joie est pavée de