Affranchi



A contempler la beauté sans mélange de chaque grain de lumière
A flamber ton désir aux étreintes gourmandes
A offrir ton corps nu à la bise du deuil
A t’enivrer des infinies venelles de ta cité intérieure

A parier sur d’improbables passerelles tendues vers le brouillard
A détendre les amarres pour danser au clapotis du silence universel
A t’agripper au ciel pour ne pas vaciller
A préférer la chaleur des mains à l’inox des rambardes

A accueillir la paix animale jusque en ton cœur
A explorer chaque seconde jusqu’à son éternité
A donner libre cours à la générosité de tes mains
A connaître en ton sein les enfants du chaos
A rire de l’espièglerie discrète des lundis épineux

A t’immerger enfin dans son amour à elle
Et celui qui l’infini a franchi

Affranchi te voilà
Affranchi !


Yann Declair

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